Aujourd'hui, j'ai hésité avant d'aller au mont Saint-Hilaire, à cause du
temps brumeux et très humide. Mais il y avait quelque chose qui me poussait
à y aller pareil. J'ai très bien fait d'écouter ce petit quelque chose...
Sur le lac Hertel, une myriade de Fuligules à collier accompagnaient le
troupeau de bernaches, ainsi que les canards colverts et d'Amérique. À mon
arrivée sur le trottoir du ruisseau, un Épervier brun s'est faufilé entre
les arbres à quelques pieds de moi. Ensuite, je me suis retrouvé à
l'intersection pour aller, soit dans le pré, soit vers le pavillon
d'accueil. Une petite hésitation, puis on se dirige vers le pré (j'ai hésité
puisque le pré n'avait pas été très bon dans les derniers jours). Dès que
j'arrive dans le pré, je vois les Geais bleus harceler un oiseau un peu plus
gros qu'eux. L'oiseau est perché au sommet d'un arbre mort. Je me dis : «Hourra! Une buse!». Mais, en pointant mon télescope vers cet oiseau, mon
hourra se transforme en HOURRA! L'oiseaux en question n'était
pas une buse mais une CHOUETTE ÉPERVIÈRE! Comme elle semblait
plus préoccupée par les Geais bleus que par moi, j'ai suivi le sentier en
m'approchant d'elle. J'étais alors à 50 pieds de l'arbre. Ensuite, comme
elle était harcelée par les geais, elle s'est approchée et s'est perchée
dans un arbre à 30 pieds de moi. Je vous dit qu'à cette distance, et avec un
télescope 36X, une Chouette épervière, c'est beau en maudit! Je me suis
rincé l’œil pendant près d'une heure, tellement qu'elle était facilement
observable. Comme je travaille cet après-midi, j'ai du partir mais je n'ai
pas oublié de la saluer en partant et de lui dire : «À demain!»
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